Acérola

Le fruit acide bienfaisant
Acérola
Portrait im Grünen von Sabine Hurni, Naturheilpraktikerin
Sabine Hurni, naturopathe et droguiste HF

Superaliment d’outre-mer

Sabine Hurni vous présente le monde fascinant des plantes médicinales

L’acérola est riche en vitamine C. Comme cette vitamine contribue de manière importante à la santé du système immunitaire, l’acérola est une excellente compagne pour les froides journées d’hiver. L’acérola est en outre considérée comme un superaliment, car elle est extrêmement précieuse pour la santé en tant qu’aliment.

Bien qu’on la surnomme aussi «cerise de la Barbade», l’acérola n’a aucun lien de parenté avec notre cerise locale. Les deux fruits se ressemblent mais n’appartiennent pas à la même famille botanique. Nos cerises font partie des rosacées, tandis que l’acérola est une malpighiacée. Cette espèce de «cerise» est répandue dans les régions tropicales d’Amérique du Sud.

Utiliser l’acérola au quotidien

Les acérolas peuvent être récoltées quatre fois par an.

Elles poussent sur des arbustes à feuilles persistantes ou sur de petits arbres et produisent des fleurs roses ou blanches à la saison des pluies. Celles-ci donnent naissance à des fruits juteux et plutôt acides. La pulpe est recouverte d’une peau fine et brillante et segmentée en trois chambres bien remplies. Chacune de ces chambres renferme un noyau.

Le fruit est extrêmement sensible à la pression et ne peut donc être ni transporté ni stocké. Il doit être consommé ou transformé frais. Dans nos contrées, on ne trouve donc jamais l’acérola sous forme de fruit frais, mais sous forme de suc de plantes fraîches, de fruits secs, de jus ou de poudre. Ces préparations peuvent être utilisées à volonté comme complément alimentaire, en cuisine ou dans un smoothie.

  • Mon conseil: Buvez une gorgée de jus d’acérola avant les repas pour améliorer la résorption de fer des aliments qui suivront.

Un savoir ancien sur la «force de la nature»

Auf einem Holztisch liegt ein altes Rezeptbuch und getrocknete Heilpflanzen.

La vitamine C a une longue histoire. Elle remonte aux marins qui tombaient malades au cours de leurs longs voyages et mouraient souvent du scorbut, une maladie due à une carence en vitamine C. Un médecin de bord anglais a découvert qu’il était possible de traiter la maladie avec des fruits frais.

C’est pourquoi le navigateur James Cook a emporté à bord des citrons et de la choucroute. Ses hommes n’ont pas souffert de carences et ne sont pas morts du scorbut. L’importance de la vitamine C pour la santé était donc prouvée. 

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