Un intestin sain - un corps sain!

La digestion commence dans la bouche. Avec la faim et l’odeur de la nourriture fraîche, de la salive se forme. Celle-ci contient des enzymes pour décomposer les glucides. Les dents servent à broyer les aliments. Il est conseillé de mâcher chaque bouchée 20 fois. La mastication et la salive forment dans la bouche une bouillie alimentaire molle qui peut être facilement avalée et poussée plus loin.

L’œsophage est un tube musculeux d’environ 25 cm de long. Il commence au niveau du larynx, passe par le diaphragme et débouche dans l’estomac. L’œsophage est recouvert d’une muqueuse protectrice. Celle-ci permet au bol alimentaire de mieux glisser. Grâce à une contraction musculaire ondulatoire, le bol alimentaire est transporté dans l’estomac, même lorsque nous avons la tête en bas.

Le bain acide de l’estomac tue les bactéries qui arrivent avec le bol alimentaire et continue à le décomposer. C’est également là que les enzymes qui décomposent les protéines effectuent leur travail. Les puissants mouvements musculaires de la paroi gastrique assurent le brassage et le transport du bol alimentaire.

Dans le duodénum, les sucs digestifs du pancréas viennent s’ajouter. Ils neutralisent les sucs gastriques acides et fournissent les enzymes nécessaires à la décomposition finale des glucides, des protéines et des graisses. La bile amère de couleur jaune émulsionne les graisses en fines gouttelettes digestes.

L’intestin grêle est l’acteur principal de notre digestion. Les différents nutriments passent dans le sang via la muqueuse intestinale. Pour cette tâche importante, la surface de l’intestin grêle est agrandie par des millions de fossettes, de ridules et de villosités minuscules. Une fois déplié, cela forme une surface de contact imposante.

Le gros intestin extrait encore l’eau et les minéraux des restes d’aliments. Une cargaison précieuse qui serait autrement perdue pour le corps. Ce n’est qu’ensuite que l’organisme procède à l’élimination.

La flore intestinale se compose de jusqu’à 100 milliards de bactéries qui, dans un intestin sain, sont en équilibre naturel. On peut les ingurgiter activement sous forme de cultures d’acide lactique vivantes. Les bifidobactéries et les lactobacilles ont particulièrement fait leurs preuves à cet égard. Des souches sélectionnées survivent à l’acide gastrique, à la bile et aux enzymes digestives et se fixent de manière fiable à la paroi intestinale. Ce n’est qu’ainsi qu’elles peuvent s’installer et se reproduire avec succès. Les aliments qui développent la flore intestinale sont la choucroute, les légumes fermentés, le yaourt au bifidus et les pains au levain. Ils contiennent des cultures d’acide lactique qui renforcent l’intestin.

La composition de la flore intestinale peut changer en l’espace de 24 heures. Elle varie en fonction de ce que nous mangeons. Les souches bactériennes se nourrissent principalement de fibres alimentaires. Les fibres végétales ne devraient donc manquer dans aucun repas. La consommation de grandes quantités de fibres peut parfois entraîner des ballonnements ou des diarrhées, même si l’intestin est en bonne santé. Il faut donc veiller à ce que les fibres soient bien tolérées et à ce que la quantité ingérée puisse être digérée. Mieux vaut augmenter progressivement.

Le curcuma (Curcuma longa L.), une plante proche du gingembre, a une longue tradition dans ses pays d’origine, l’Inde et la Chine. Réduite en poudre, sa racine jaune-orange vif est l’ingrédient principal et le colorant des mélanges d’épices de curry. Dans l’enseignement de l’Ayurveda et de la médecine traditionnelle chinoise, le curcuma est considéré comme purifiant et énergisant. En outre, les propriétés antibactériennes du curcuma sont appréciées pour protéger les aliments de la détériora-tion. Il n’est donc pas étonnant que le curcuma soit presque quotidiennement au menu en Inde et en Chine, où l’intestin est considéré comme le centre de la santé. Dans notre pays aussi, cette épice devrait être utilisée fréquemment en cuisine ou consommée sous forme de tisane aux épices ou de tonique, par exemple.

Le calcium joue un rôle dans le fonctionnement normal des enzymes digestives. Les enzymes digestives sont responsables de la décomposition des glucides, des protéines et des graisses de notre alimentation. Par ailleurs, le calcium contribue à une fonction musculaire normale et soutient ainsi également une musculature intestinale et un péristaltisme sains. Dans la roche dolomitique, on trouve une composition minérale de calcium et de magnésium très équilibrée pour le corps humain.

Le magnésium contribue également à une fonction musculaire normale et donc à une musculature intestinale et un péristaltisme sains. De plus, le magnésium soutient un métabolisme énergétique normal et participe à la division cellulaire. Par exemple, pour le renouvellement continu des cellules de la muqueuse intestinale. Des compléments alimentaires correspondants existent également sous forme de toniques.

Outre une fonction musculaire normale, la vitamine D est importante pour le fonctionnement normal du système immunitaire, dont les cellules de défense se trouvent principalement dans la couche de tissu conjonctif entourant le tube digestif. Elle participe à la division cellulaire et donc au renouvellement des cellules de la muqueuse intestinale. Pour les personnes végétariennes et véganes, il existe également des compléments alimentaires véganes à base de vitamine D3.